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Biographie d’Henri Guerin

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HENRI GUÉRIN (30 JUILLET 1929 – 24 OCTOBRE 2009)

Henri Guérin est né en 1929 dans le Béarn, à Bruges dans les Pyrénées Atlantiques. Il passe sa jeunesse à Saint-Prix, près de Paris, en Val d’Oise. Après une grave maladie, en convalescence à Font-Romeu, il découvre la poésie (son recueil « La Corbeille à papiers » est publié en 1955 chez Seghers), puis, autodidacte, commence à dessiner et à créer des tableaux en « tissus collés ».

En 1954, alors qu’il vient de se marier et de s’installer à Toulouse, il rencontre à l’abbaye bénédictine d’En Calcat dans le Tarn Dom Ephrem Socard qui l’initie à l’art, à l’architecture et surtout à la technique du vitrail en dalle de verre.

En 1961, avec Colette son épouse et leurs cinq enfants, il s’installe à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse. C’est là, dans son atelier ouvert sur un jardin, qu’il réalise, toujours en solitaire, ses vitraux en dalle de verre et ciment aux compositions généralement abstraites.

À ce jour, il est intervenu dans plus de cinq cents lieux (édifices religieux, bâtiments civils ou demeures privées), tant en France qu’à l’étranger. Une importante œuvre graphique et picturale (dessins à l’encre de Chine, lavis et gouaches aquarellées) complète son œuvre de verrier ainsi qu’une cinquantaine de tapisseries d’Aubusson, tissées dans les Ateliers d’Olivier Pinton à Felletin.

De nombreuses expositions personnelles et collectives jalonnent son parcours. Des écrits publiés dans des revues, catalogues ou actes de colloques témoignent de sa réflexion sur son activité créatrice. Deux albums de dessins et textes ont été édités par les Éditions de La Porte du Sud: « Les Arbres » (1984, coll. Le Goût du Dessin) et « Pèlerin au Mont Saint-Michel » (1992). En 1996, son essai « Patience de la main », méditation sur la pratique du dessin à l’usage des jeunes créateurs, est publié aux éditions du Cerf (réédité en 2012).

En octobre 2009, il décède suite à un cancer foudroyant, alors qu’il vient de réaliser une verrière pour la crypte de la cathédrale de Chartres, consécration de sa carrière de peintre verrier. Il laisse comme derniers témoignages l’ouvrage « De lumière et d’ombre », édité par la Revue de la Céramique et du verre et le film d’Hervé Desvaux « Confidences » réalisé à l’Orangerie du Sénat, en août 2009, pendant l’exposition hommage de ses 80 ans.

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Biographie d’Odile Bourgoin

La création d’Odile BOURGOIN est une écriture, pour une évocation.

À son sujet Mgr François COUDREAU écrivait : « Au-delà du symbolisme qui veut que suggérer, ces dessins et ces couleurs, ces formes et ces angles, ces lignes et ces mouvements, cet élan… nous font passer du visible à l’invisible, et nous introduisent dans le monde des signes et de la signification ». Son art est simple, modeste voir naïf, il nous donne des repères presque des évidences, c’est ce qui en fait sa force et son universalité. Universel car comme l’écrivait Mgr COUDREAU : « Il nous offre des références et des repères fort précieux, chez l’humain pour l’éveil du spirituel, chez le croyant pour franchir le seuil de la foi ».

Née en 1933, Odile Bourgoin est une artiste chrétienne de la région parisienne diplômée de l’Ecole des Beaux-arts de Paris.

Artiste peintre imprégnée de culture biblique, Odile Bourgoin collabore depuis des années avec des maisons d’éditions chrétiennes.

Les éditions Bayard, la revue Feu et Lumière ainsi que la Fondation d’Auteuil ont fait appel à son talent d’illustratrice.

Lui ont aussi été confié des décorations murales à Saint Pierre du Gros Caillou à Paris ainsi que des maquettes pour exécution de vitraux en dalles de verres

Odile Bourgoin a également dessiné des habits sacerdotaux et exposé ses œuvres à la Galerie BANSARD (Paris VII).

 

Parus aux Éditions Scriptoria :

L’Appel dans la Bible

Le repas dans la Bible

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Biographie de Claude et Mady Michel

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Depuis 1960, Claude et Mady MICHEL exercent l’art de l’émail cloisonné sur métal (cuivre et argent).

Avec un an de préparation à l’École des Beaux-Arts de Casablanca, Claude après quatre ans d’étude sort diplômé en 1959, de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art de Paris, Mady est autodidacte.

Ils sont installés depuis 1962 à La Garde-Adhémar, dans la Vallée du Rhône en Drôme Provençale.

 

Distinctions :

  • 1968 – Paris – Lauréat du Salon des Ateliers d’Art
  • 1979 – Paris – Grand Prix départemantal (Drôme) de la Société d’Encouragement aux Métiers d’Art
  • 2000 – Paris – Prix Dunhill Prestige International de la Région Rhône-Alpes

 

Il ne faut pas moins de sept cuissons successives à 850°, pour fixer sur la feuille de cuivre, le paillon d’argent, les cloisons en fil d’argent et les strates d’émaux colorées. Cette élaboration, très délicate, longue et complexe, soumise aux aléas du feu, rend unique toutes nos pièces même reproduites à l’identique.

Nos émaux sont réalisés de façon artisanale suivant la technique des émaux cloisonnés en argent. Ce procédé, où la main a la plus grande part, fait que toutes nos pièces sont uniques dans leur fabrication.

 

Les Éditions Scriptoria présentent une collection de cartes doubles reproduisant les œuvres de Claude et Mady MICHEL, que vous pouvez consulter sur leur site.

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Biographie de Bruno Rotival

Portrait Bruno Rotival

C’est une rencontre fondatrice avec des chartreux qui a déclenché chez Bruno Rotival cette passion pour la photographie. Au cours de ces 30 dernières années, Bruno Rotival a tenté de saisir l’instant au cœur des monastères et auprès des moines et des moniales qui sont pour lui, une source d’inspiration permanente.
Au contact de ces hommes et de ces femmes, Bruno Rotival a cherché, par une simplicité et une justesse de traitement, à saisir l’insaisissable de la vie communautaire.
Sans ostentation ni affichage religieux, Bruno Rotival témoigne avec une grâce et une sensibilité immense de la vie quotidienne des hommes et des femmes qui font vivre les monastères.

Bruno Rotival est l’auteur de plusieurs ouvrages illustrant son travail et a déjà réalisé de nombreuses expositions à travers le monde.
 
Expositions :
– Bibliothèque nationale du Luxembourg, 1997
– 9ème centenaire de la fondation de Cîteaux – « Cîteaux 98 » – expo organisée et accueillie par les FNAC
– « La tentation du silence », institut français de Taipeh, Taïwan
– « Le temps du silence », organisé par mission culturelle française au Liban, le Centre culturel français de Beyrouth et Paris Audio-visuel. Invité pour le mois de la photographie au Liban, expo accrochée au monastère de Ballamond (nord Liban)

Ouvrages :
– Chercheurs de lumière, Éd. Eikon, 2001
– Le temps des moines, Éd. golias, 2005, 4 tomes
– Chemins de silence, Ed. Parole et Silence, 2009
– Sages paroles du désert, Éd. Tarma, Canada, 2012

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Biographie de Jacques Weber

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BEPC oral de rattrapage deuxième année.

École nationale d’art dramatique de la rue Blanche.

Élève du Conservatoire National d’Art Dramatique.

Premier prix inter-conservatoires de la ville de Paris.

Prix d’excellence à l’unanimité du CNAD en 1971.

César du second rôle dans le Cyrano de Bergerac de Jean Paul Rappeneau.

Refuse l’engagement à la comédie Française pour suivre Robert Hossein à Reims.

Directeur de centres dramatiques nationaux pendant 22 ans, 7 ans au centre dramatique national de Lyon – 15 ans au centre dramatique national de Nice.

Acteur, comédien, auteur, réalisateur, metteur en scène, Officier de la Légion d’Honneur des Arts et Lettres et du Mérite.

Parus aux Éditions Scriptoria : Éclats de vie

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Biographie de Gilles Alfera

Gilles Alfera

Né en 1940 à Paris.

Poète et graveur, il a réalisé et tiré lui-même plusieurs ouvrages, dont : 1979 Graduel, 1981 Cantique, 1986 Anna. Peintre, il travaille par juxtaposition d’aplats, hauts en couleurs tout en étant accordés pour une célébration joyeuse. Son œuvre se partage entre deux tendances. Son inspiration la plus profonde est d’origine spirituelle. Dans les peintures de cette catégorie, les peintures « intentionnelles », l’architecture apparemment abstraite de la composition inclut quelques symboles clairs, dont l’autel, la croix, le ciboire. A la seconde tendance ressortissent des abstractions paysagées, voire clairement des paysages, qui se souviennent du de Staël de la période d’Antibes, avec lesquels Alfera se rassure sur son aptitude à apprécier la beauté de la création.

J. Busse

Dans le BENEZIT (extrait),

édition de 2000

Parus aux Éditions Scriptoria : Alfera et Rufus aussi

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Biographie de Rufus

Rufus

Rufus, 72 ans de bonté,

Du haut de son mètre quatre-vingt-un, ce vrai gentil, au physique lunaire, raconte comme un conteur : « J’ai fait à ma fantaisie, des chansons, des livres, le tour du monde en Concorde, joué seul Beckett dans le noir, été pilote d’avion – de planeur surtout -, parachutiste, j’ai fait le saut de l’ange suspendu à un élastique pour « Ushuaïa », l’émission de Nicolas Hulot. » Il n’a pas connu de traversée du désert. « J’ai dît être deux mois au chômage quand mon fils est né il y a trente ans, je n’ai pas eu le temps de faire carrière non plus, j’ai été comme une boule de billard, je n’ai pas eu de stratégie. »

Celui qui fut le père d’Audrey Tautou dans Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet, n’en a toujours pas. Il va où ses envies le mènent. « Je m’attaque toujours à des trucs !» souffle-t-il. Dans quelques jours, il sort un beau livre, Alfera et Rufus, dans lequel il commente les œuvres de son ami peintre Gilles Alfera.

150 films et 30 pièces de théâtre

Un jour, Rufus est au cinéma, un autre, il est au théâtre. Plus jeune, il était titillé par trois envies : devenir moine, médecin et clown. « Ce ne sont pas des métiers si différents. »

La phrase d’un clown qu’il entend à l’âge de 23 ans scelle son destin : « Un enfant qui rit guérit mieux. » Rufus, Jacques Narcy dans la vraie vie, décide de devenir clown et affirme qu’il l’est resté.

 

« Rufus, acteur pluriel »

Le Figaro 9 décembre 2015 (extrait)

Parus aux Éditions Scriptoria : Alfera et Rufus aussi

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Biographie de Georges Rouault

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Peintre (Paris 1871-Paris 1958).

Après un apprentissage de peintre verrier, puis des études dans l’atelier de Gustave Moreau à l’École Nationale Beaux-Arts, il s’affirme à travers une ferveur religieuse et une haine de l’hypocrisie bourgeoise qui animent sa révolte (portraits à l’aquarelle, sombres et caricaturaux, de prostituées, de clowns, de juges). Mais la méditation et la recherche de la grandeur apaisent sa virulence : ses gravures atteignent l’intensité la plus épurée (Miserere, 1922-1927), tandis que sa peinture allie une matière riche et des couleurs somptueuses, cernées de noir, à un dépouillement rigoureux dans les figures (Ecce Homo, Pierrot…), les paysages (Nocturne chrétien, 1952). Plusieurs centaines de ses toiles, inachevées, ont été données à l’État par sa famille.

 

Parus aux Éditions Scriptoria :

Rouault – Vision sur la condition humaine

Georges Rouault – Peintre éclairé de l’humanité

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Biographie de Marie-Ève Thomas

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Marie-Eve Thomas, née en 1969 dans l’ex-principauté des Dombes, entre à l’école des Beaux-Arts de Mâcon en 1989, puis poursuit ses études à celle de Rennes.

Durant ces cinq années, elle se forme au dessin, à la sculpture, à la photographie. Sa formation très conceptuelle au départ, va s’orienter vers la pratique de la gravure en eau-forte sur zinc et cuivre.

Suit parallèlement une formation à la Faculté d’Histoire de l’Art, ce qui l’entraîne à faire de nombreux voyages en Italie où elle découvre de visu, les grands peintres tels Le Caravage, Fra Angelico, Leonardo da Vinci, les fresques de Giotto à Padoue et caetera.

Puis ce seront les portraits funéraires égyptiens du Fayoum (I° au IV° siècle après JC)

Marie-Eve devient intervenante dans différents centres d’arts plastiques de Bretagne et de Rhône-Alpes.

Avide de rencontres et de découvertes, se forme conjointement à la taille de cabochons, en pierres semi-précieuses, destinées à la bijouterie, crée aussi du design mobilier  .

Préoccupée par l’environnement, elle pratique un recyclage original : se lance en 2002, dans la fabrication de sacs à main, chapeaux, vêtements à partir de sacs plastiques jetables qu’elle récolte, découpe et crochète !

Mère de famille très préoccupée des siens, elle poursuit ses recherches chez elle, pour eux, jusqu’au jour où elle découvre l’Icône.

C’est la Révélation. De la diversité des approches artistiques, elle découvre alors une dimension qui ne lui était pas encore apparue : le sens de l’oeuvre dans la Tradition, un dimension picturale et spirituelle. Se consacre alors à une formation difficile, trois années durant où l’oeuvre doit dépasser l’homme.

Se forme avec assiduité, auprès de Catherine Callot, femme du prêtre Orthodoxe Antoine Callot de la Paroisse de la Sainte Rencontre à Lyon, puis auprès de Galia Bitty, iconographe Russe. Tout son travail antérieur, toutes ses recherches vont l’aider et elle peut dès lors découvrir la dimension spirituelle de l’Icône.

Elle avance sur ce chemin d’esprit des oeuvres plus que millénaires. Cela va lui permettre de découvrir le sens profond d’une spiritualité slave où “l’Image, l’Icône” transcende l’oeuvre. Il faut alors se plier à elle, s’y soumettre.

Elle souhaite, aujourd’hui, partager avec tous cette passion vive où le Mystère reste présent, Mystère qu’elle ne cesse de décoder par l’écriture de son pinceau, tous les jours, des heures durant.

Marie-Eve réalise des résidences artistiques dans différents lieux, des initiations, sessions,communications pour différents publics, enfants, adultes …au travers de l’icône mais aussi autour des techniques de peintures anciennes maitrisées telles l’encaustique, la fresque, la tempera ou détrempe à l’oeuf .

Son travail dépasse les frontières, de nombreuses icônes trouvent place chez des particuliers, amateurs et collectionneurs.

Une commande réalisée par la paroisse Saint Pierre, Saint Paul de Lissieu (69), a permis la création à part entière d’un retable de 15m2 (photos visibles sur le site à la rubrique évènements), une oeuvre gigantesque pour accompagner les fidèles.

De plus en plus lumineuses, son écriture révèle ce monde invisible.

Son travail d’iconographe lui apporte la sérénité et elle la crée autour d’elle. Dans son atelier, on est saisi.

 

Parus aux Éditions Scriptoria : Graines d’amour

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Biographie d’Alfred Manessier

rec 1980.Manessier à Emancé.©Archives Manessier.Photo Christine Manessier

Alfred Manessier, né le 5 décembre 1911 à Saint-Ouen dans la Somme et mort le 1er août 1993 à Orléans, est un peintre non figuratif français, considéré comme un des maîtres de la Nouvelle École de Paris.

Profondément imprégné dès son enfance par les paysages et la lumière de la Baie de Somme, il consacre de nombreuses toiles aux méandres et reflets du fleuve, au littoral picard, aux ports du Nord.

D’abord fortement influencé par Rembrandt dont un de ses oncles lui a offert une biographie, il est un élève studieux, apprécié de ses maîtres. Mais c’est en copiant les maîtres du Louvre qui ne cessent de l’émerveiller qu’il découvre l’importance de la couleur et de la lumière. Peu à peu, sa peinture évolue vers la construction et l’abstraction.

À partir de 1947, le vitrail occupe une grande partie de son œuvre. Il en réalise un grand nombre, sur demande des dominicains des Bréseux d’abord, puis des dominicains du Saulchoir. Mais à partir des années 1960, les vitraux et leur conservation le préoccupent assez pour qu’il crée en 1964 « l’Association pour la défense des vitraux de France » avec un groupe d’amis.

S’il est en bonne place dans les lieux de culte et les couvents par ses tapisseries, peintures, vitraux, Manessier refuse l’étiquette de « peintre religieux », et à partir de 1956, date de l’Insurrection de Budapest, il réalise un grand nombre de toiles « politisées », en rapport avec les violences du monde : Guerre d’Algérie, garrottage de Puig Antich, guerre du Viêt Nam, misère des Favellas, ou lutte des noirs américains pour leurs droits. Ces toiles portent le nom de Hommage notamment à Martin Luther King, au père Dom Hélder Câmara ou de Passions.

Sollicité dans les années 1960 pour créer des costumes de ballets ou de théâtre, il a abordé un grand nombre de techniques, dont une gigantesque lithographie, et il laisse derrière lui une œuvre considérable, qui a évolué à la suite de ses voyages : dans les Flandres, en Hollande, au Canada, dans le midi de la France. Son œuvre a été couronnée par plusieurs prix internationaux.

Le 28 juillet 1993, il est victime d’un accident de la route dans le Loiret, et il meurt le 1er août 1993. Il est inhumé dans le cimetière de son village natal.

 

Parus aux Éditions Scriptoria : Manessier – Ténèbres et lumière de Pâques